Le groupe se réunit environ une fois par mois, sous la houlette de david Philippe

Les dates sont définies au fur et à mesure

renseignements : ateliersciencessocialesutb@gmail.com

La conférence permettra de comprendre le contexte de l'installation de la ligne de démarcation à l'échelle nationale qui coupe la France en deux sous l'Occupation entre 1940 et 1943. Des exemples locaux de Saône-et-Loire illustreront les contraintes liées à cette frontière qui désorganise et paralyse la vie quotidienne des Français. Enfin, nous nous interrogerons sur les traces de cette frontière, longtemps oubliée de la mémoire collective et des commémorations.

TRAC : Tourisme, Rencontres  Artistiques et Culturelles et l’antenne d’Autun et du Grand Autunois Morvan de l’UTB organisent au Moulin de Chazeu à Laizy 3 journées consacrées aux arts.

A cette occasion,  les membres du  groupe « Sept et Plus » qui habituellement exposent à l’Embarcadère de Montceau les Mines ont été invités à investir le Moulin pour vous faire découvrir leurs œuvres. Vous pourrez les rencontrer et dialoguer avec eux.

L’UTB présente une conférence de Christian Dejeux sur Ernest Pignon Ernest. C’est l’occasion de découvrir ou redécouvrir cet artiste engagé et profondément humaniste.

Enfin le groupe lecture de TRAC vous propose une lecture de textes d’écrivains et poètes qui ont nourri la pratique d’Ernest Pignon Ernest.  

Sept et Plus : Stéphanie Bucher - Pierrette Lafarge – Nicole Pernette – Jean Louis Ducerf- Michel Dufour – Jean Paul Longin – Christian Dejeux.

Groupe Lecture de TRAC :  Brigitte – Colette  – Suze – Jacqueline et Jean Paul

Cette conférence offre l’occasion de découvrir un aspect peu connu de la vie et l’œuvre d’un peintre qui rêve d’un art engagé socialement, et mène de véritables enquêtes sur les mondes ouvriers et paysans.

C’est le premier volet d’un triptyque « 3 regards sur Van Gogh » qui se poursuivra les semaines suivantes avec 2 films à l’Arletty. Le 13/11 : La vie passionnée de Vincent van Gogh, de Vincent Minnelli ; le 20/11 : Van Gogh, de Maurice Pialat

La Bourgogne viticole a la chance d'avoir plus de 2000 ans d'existence et de savoir faire. De tout temps, paysans ou vignerons, ont du et su s'adapter aux différentes composantes biotiques ou abiotiques.
Après avoir défini ce qu'est un terroir, ou "climat", nous observerons les pratiques culturales mises en place au fil du temps pour développer l'agrosystème vigne.
Enfin, au regard du changement climatique actuel rapide, nous réfléchirons sur la possibilité de maintenir la durabilité d'un système agricole productiviste et quels changements pourraient être acceptables.
 

La beauté est revendiquée depuis l’Antiquité comme l’un des enjeux de la poésie. Elle a pu, historiquement, en constituer la définition de manière absolue. La contemporanéité est pourtant marquée par une disparition progressive de la revendication de l’enjeu. Loin de lutter contre elle ou de rechercher son contraire comme certains illustres prédécesseurs, les poètes de la seconde moitié du XXe siècle semblent abandonner le terme qui se fait plus rare après les années 1960. Mais cela signifie-t-il que la beauté ait cessé d’être, pour reprendre le mot de Malherbe, le beau souci du poète ?

Corpus privilégié :

Jacques Roubaud, Quelque chose noir, 1985.
Emmanuel Hocquard, Méditations photographiques sur l’idée simple de nudité, 2009.
Liliane Giraudon, Jean-Jacques Viton, Fred Deluy, A3, 2009.

Le cycle de l'eau étant complètement piloté par la machine climatique, la ressource en eau est nécessairement impactée par l'évolution actuelle et future du climat, lui même sous l'emprise des activités humaines. S'adapter à ces inéluctables évolutions de la ressource nécessite avant tout de comprendre comment elle va potentiellement évoluer dans un futur proche, ce qui présente une double difficulté scientifique: 1) l'incertitude des projections climatiques et 2) la complexité des processus reliant climat et ressource en eau.
A travers les résultats du projet HYCCARE Bourgogne, on verra quelles méthodologies peuvent être mises en place et comment ces incertitudes sont prises en compte pour déboucher sur une prise de conscience politique et citoyenne

Si la spoliation des œuvres d'art par les nazis est aujourd'hui bien connue, celle des livres l'est beaucoup moins ; pourtant, 10 millions de livres envoyés en Allemagne n'ont jamais été récupérés après la fin de la guerre, malgré les tentatives du gouvernement français. D'autre part, au-delà de la question des spoliations, ce sujet permet d'aborder celle de la censure et de la propagande autour du livre pendant la Seconde Guerre mondiale : ouvrages interdits par l'occupant, germanisation des collections des bibliothèques, établissement de listes de lectures conseillées...

Cette conférence sera suivie, le samedi 27 janvier à 14h30, de la visite du fonds ancien de la bibliothèques.

Nous nous entendrons d’abord sur le sens des mots. Qu’entend-on par animaux ? Nous verrons d’où nous venons, c’est-à-dire comment ont évolué les idées au cours de l’histoire. Nous examinerons l’état de la science : que savons-nous ? Qu’est-ce que le bien-être animal ? En conséquence de notre nouveau savoir, nous nous interrogerons sur ce qu’il convient de faire : en expérimentation animale, en élevage ou bien avec nos animaux de compagnie…

L’estime de soi est définie par Nathaniel Branden comme le système immunitaire du psychisme. Avoir une estime de soi positive serait donc le garant d’un bon équilibre psychologique. A l’inverse, une mauvaise estime de soi serait source de difficultés. Mais qu’est-ce que l’estime de soi ? Comment se construit-elle ? Qu’est-ce qui peut la mettre à mal ? Comment la réparer, la favoriser ? Pour quels effets ?

Autant de questions qui seront abordées lors de cette conférence.

Franz Kafka est un écrivain pragois, mort en 1924, de la tuberculose. Il avait tout juste 40 ans et il était quasiment inconnu.  Artiste inspiré et citoyen modeste, il n’était connu que d’un petit cercle d’intellectuels et d’amis. A cette époque, l’Europe centrale était ébranlée, on changeait de monde. De plus, Kafka était juif et écrivait en allemand, dans un contexte compliqué, fait d’appartenances hybrides et de langues multiples. D’où cette inquiétude existentielle et cette étrangeté qui pénètrent ses romans et ses nouvelles de Kafka. Les lecteurs sont frappés par les éléments de dystopie qui s’insinuent dans la vie quotidienne des individus. Un aspect plus secret de ses textes, c’est l’humour – un humour « noir », ou un humour « juif », bien sûr. La célébrité de Kafka a été posthume. C’est après la Deuxième guerre mondiale (qu’il n’a pas vécue) que son œuvre est apparue rétrospectivement comme prophétique. Kafka et nous ? Il nous parle encore, car le sentiment de la catastrophe imminente ne s’est pas atténué, au contraire. Mais si Kafka est un auteur universel maintenant, il reste quand même difficile d’accès. La conférence se propose de donner quelques repères biographiques et des pistes de lecture. Pour que Franz Kafka ne se résume pas à l’adjectif « kafkaïen ».

L’idée de nature est aujourd’hui au cœur de nombreux débats qui traversent notre société. Certains sont accusés de la détruire quand d’autres s’en veulent les protecteurs ou les défenseurs. Le mot, depuis la philosophie grecque a eu beaucoup d’usages et, de ce fait, a pris beaucoup de significations (22 dans le dictionnaire de Littré). La question est donc toujours de savoir ce que l’on entend par nature. Autrement dit on peut se demander ce que chacun de nous met derrière ce mot lorsqu’on parle d’une « promenade dans la nature », d’une « alimentation naturelle », d’un « yaourt nature », ou encore « d’espaces naturels », etc. On peut aussi se demander, vieille question, si nous faisons partie de la nature ou sommes en dehors. L’opposition que certains ont faite ou font entre nature et culture est-elle pertinente ? L’entreprise de transformation du monde propre à notre espèce est-elle une négation de la nature ? Alors que la plupart des animaux s’adaptent plus ou moins à leur milieu, nous nous avons plutôt tendance à adapter notre milieu à nous-mêmes. Derrière ces questions demeure encore celle de leur dimension morale : est-ce bien de protéger ce que les uns ou les autres entendent par « nature » ? Est-ce mal de la détruire (éventuellement pour le bien des êtres humains) ?

L’UTB vous propose donc, hors de tout propos polémique, de venir débattre de ces questions.

Cette conférence présentera les « Trente glorieuses »  en France ; une période de croissance sans précédent, marquée aussi par de nombreux conflits  et, l’ombre portée de la Guerre d’Algérie. Il s’agira de saisir les ruptures essentielles à l’œuvre : le passage vers une société industrialisée et urbanisée, la perception du temps qui s’accélère. L’approche s’inscrit dans une histoire « par le bas ». Elle propose  une histoire sociale du politique de « l’entre-trois mai 1958-1968-1981 ». 

Mieux vaut prévenir que guérir. Ces trois cours vont essayer de montrer pourquoi et comment. 

La prévention en médecine est une notion ancienne qui s'est développée relativement récemment et surtout dans les pays industrialisés. On distingue classiquement prévention primaire chez le sujet sain, secondaire où la maladie est présente à un stade précoce, voire tertiaire.

Elle s'adresse surtout aux maladies les plus fréquentes : infections, pathologie cardio-vasculaire et cancers mais pas que … J'essaierai d'être complet et laisserai de la place pour des questions, une éventuelle discussion. M. Jeune

Des premières automobiles aux voitures autonomes, l’automobile n’en finit pas de questionner l’aménagement des villes : doit-on vraiment adapter les formes urbaines à l’automobile ? ou l’inverse ? Au-delà de ce débat simplificateur, nous chercherons à comprendre comment l’automobile a pu s’imposer comme un mode de transport majeur en ville et pourquoi elle l’est encore aujourd’hui, malgré les contestations dont elle fait l’objet

L’histoire des villes antiques de Bibracte et d’Autun est maintenant bien connue, grâce au développement d’ambitieux programmes de fouilles archéologiques programmées et préventives. Le public connaît moins les résultats des opérations qui ont concerné, depuis vingt ans, les territoires qui les environnaient. Le croisement des méthodes traditionnelles de prospections terrestres et aériennes, l’apport des nouvelles technologies (géophysique, LiDAR) ont cependant contribué à y multiplier les découvertes de sites archéologiques. Cette conférence se propose de parcourir cet espace densément peuplé depuis la Protohistoire, dynamisé par le développement des deux capitales successives de la cité des Eduens.